Retrouvez ci-dessous mon intervention liminaire lors du Conseil Communautaire du 16 décembre 2010, suivi de la revue de
presse.
» Une fin d’année est toujours propice à faire les bilans, à tracer des perspectives, à faire un point
d’étape.
Cette année a plutôt mal commencé.
La suppression de la taxe professionnelle, est venue ternir notre vision prospective. Dans un deuxième
t
emps on nous annonce que le versement
transport ne suffira plus à couvrir les besoins de notre réseau. Il est clair que le temps des vaches grasses est terminé. Il va falloir maintenant assumer nos choix avec les ressources locales
pour seul levier.
De ce fait, de nombreux projets, nécessitant les ressources de la communauté d’agglomération, risquent de
prendre du retard. L’incertitude mène à l’inaction. Je crains que le transfert de la collecte des déchets ne voit pas le jour avant plusieurs années. La mise en place du plan « haut débit
par fibre optique » n’est toujours pas lancé, alors qu’une véritable mobilisation des acteurs socio-éco nomiques se met en place. Le projet de Centre de Congrès avance..au
rythme de sénateur avec, de surcroit, des incertitudes sur les terrains.
A tout cela s’ajoute le problème des compétences communautaires, pas assez définies à mon gout, et un périmètre
géographique qu’il faudra nécessairement revoir. Tout cela augure de la nécessité d’un travail de réformes très important pour les années futures….
Heureusement, il y a un chapitre « bonnes nouvelles » :
La capacité de désendettement de notre agglomération qui était, je le rappelle, de 70 ans en début 2008 devrait
bientôt passer sous le seuil d’alerte pour la première fois depuis 2006. Nous sommes sur la bonne voie.
La mise en service cet été des Vél’in, dans le cadre de notre compétence transport, a donné une bonne
illustration de l’image que nous voulons donner du Calaisis à l’extérieur.
S’agissant du développement économique, il reste, bien entendu, notre priorité absolue. Nous avons acquis cette
année plus de cinquante hectares sur la zone de la Turquerie et déjà plusieurs dizaines d’entre eux sont convoités. Nous avons signé en 2010 neuf ventes de terrains à des entreprises sur les
autres zones d’activités, gérées par l’agglomération, et une dizaine d’autres sont en négociation.Deux importantes entreprises de services et de transport ont ouvert cette année à
Transmarck.Tandis qu’avec le soutien de Cap Calaisis, plusieurs jeunes entreprises vont intégrer la pépinière de la CCI en zone Marcel Doret. Dans le même temps, nous avons créé une couveuse
d’entreprises.
Nous venons de poser, sur la zone du Virval, la première pierre de la clinique spécialisée qui générera, à
terme, quelques deux cents emplois. Le pôle santé devient ainsi une réalité. Mais le développement économique ne se limite pas aux seules zones de l’agglomération. Notre service archéologie
termine actuellement son premier chantier de fouilles sur la zone de la Rivière Neuve pour le compte de la ville de Calais.
Toutes nos pensées doivent être occupées par cet objectif : redonner l’espoir aux 8000 personnes en
recherche d’emploi dans le Calaisis. Même si la tâche est difficile. Ces familles, qui vivent dans la précarité, méritent notre attention. C’est ma 1ere préoccupation de tous les
jours.
Nous devons aussi redonner de l’espoir aux jeunes qui, les sondages le montrent, perdent de plus en plus
confiance dans le « système » avant même d’y participer.
Nos objectifs communautaires doivent toujours s’inscrire dans le cadre d’une politique de cohésion sociale. Le
maître mot de cette politique étant « médiation ». D’ailleurs la création effective du CISPD en février de cette année s’est traduite par l’embauche de quatre médiateurs de
terrain.
C’est une première étape importante qui devrait se poursuivre par un transfert effectif de cette
compétence.
Il s’agit de bâtir, pierre après pierre, le socle d’un développement harmonieux et porteur
d’avenir. »
calaisis tv : Un conseil communautaire mouvemente
envoyé par calaistv. – L’actualité du moment en vidéo.
Cap Calaisis reste sur le chemin du développement économique
épluché
un ordre du jour avant tout à portée financière.
La réunion avait un goût de fin d’année car elle était celle des bilans. Hier soir, c’est le bilan un bilan attendu, celui du conseil
de développement économique, qui a ouvert la réunion. « Je crois bien que c’est le premier de ce
genre, glisse en préambule le président Philippe Blet. Nous avons tenu à réactiver ce conseil lors de notre arrivée en 2008 car il existait jusque là sur le papier sans avoir d’activité
réelle. » Le conseil retient pour l’année écoulée son action autour du projet Calais Port 2015 et ses cahiers d’acteurs, « une référence en la matière qui sont de plus un
véritable enjeu participatif », par ailleurs lié au développement industriel et économique de l’ensemble du territoire.
« Je dois bien avouer, enchaîne Philippe Blet, que je suis obsédé par les demandeurs d’emploi, une préoccupation
vraiment quotidienne. » Et d’illustrer ses pensées par le rappel des aides accordées via le fonds d’avance sur trésorerie. Bélier a déjà émargé à hauteur de 100 000 euros, Tioxide
y aura droit le mois prochain – voir ci-contre. Hier soir, c’est une avance de 75 000 euros qui a été votée pour Codentelle. « Nous nous engageons auprès des entreprises qui
innovent. Car aujourd’hui, c’est innover ou mourir. » Le fonds d’avance est une avance remboursable consentie par convention à une entreprise et remboursable selon un échéancier
prédéfini sur quatre années, sans intérêts.