Les effets de la crise mondiale sont terribles pour notre territoire. Tout un chacun peut s’en rendre compte. Les plans sociaux s’additionnent aux
autres. La précarité professionnelle et les difficultés sociales s’accroissent pour un certain nombre d’entre nous.
Faut-il pour autant baisser les bras et renoncer aux résultats du travail
engagé ?
Faut-il faire le dos rond, attendre que la tempête financière s’apaise, sans agir, en espérant
simplement limiter les dégâts ?
Ce n’est pas dans ma nature et ce n’est pas ce que je souhaite pour le
Calaisis.
En 2011, il faudra rester combatifs dans l’action tout en étant extrêmement attentif à celles et
ceux qui ont besoin d’une aide, d’un soutien, d’un secours. Cette année doit être celle de l’action poursuivie mais aussi de la solidarité.
L’année qui vient de s’achever a vu la pose de la première pierre de l‘hôpital psychiatrique,
préfiguration du pôle santé, la signature de dix cessions de terrains sur les zones d’activités, l’achat de 51 hectares sur la zone de la Turquerie, la négociation avec d’importants logisticiens,
la confirmation de l’implantation de plusieurs grandes enseignes, le soutien aux entreprises, notamment dans le cadre de l’innovation, la création d’une couveuse et l’ouverture d’une pépinière
d’entreprises…
Dans un contexte de crise les résultats sont plus long à venir, mais ce n’est pas une raison de
céder à la facilité, à la critique systématique, de ne rien faire, de se laisser bercer par les sirènes qui nous disent que l’avenir va venir d’ailleurs.
En 2011, je continuerais d’agir, convaincu que mon devoir se situe dans l’action et la solidarité,
dans une politique qui place l’humain au centre de toutes les priorités.
Je souhaite à tous les habitants du Calaisis une année 2011, pleine d’espoir, de bonheur et de
solidarité.
Monsieur le Président (c’est comme ca que t’appelle maintenant)
Dans ton discours, je vois bien là l’ancien éducateur que tu étais encore il y a quelque mois.
Oui, la prévention est essentielle pour éviter un bon nombre de jeunes d’etre broyer par la prison.
Bravo à toi
Un ancien collègue.
(je t’ai envoyé un message sur ton e-mail)
Vous avez raison. Il faut éviter de voir dans chaque jeune un ennemi qu’il faut d’abord punir avant tout dialogue.
Il faut de la mesure dans toute pôlitique.l’excès ne sert à rien sinon à conduire au blocage. Il faut chercher l’équilibre qui permet à chaque mesure d’être comprise par tous et acceptée même dans
ses aspects répressifs. Vous avez cette volonté. Félicitations.