Lors du dernier conseil municipal, l’assemblée a voté la première étape du projet « Le Dragon de Calais » a la hauteur de près de 5,5 millions euros. Ce projet conçu par la Compagnie La Machine, dirigée par François Delarozière sera situé sur le front de mer de la cité des 6 bourgeois
Lors de la présentation de ce projet en juillet 2017, à la veille de la trêve estivale, nous avions eu que très peu d’éléments en notre possession. A l’époque, la délibération avait été mise à la toute dernière minute. Cela étant, le conseil municipal avait voté le principe de ce projet. Dans son déroulé, j’ai eu une impression d’un piège tendu par le maire de Calais « Comment ne pas voté un projet présenté par François Delarozière ? »
Cependant, au delà de la faiblesse du dossier technique présenté, j’avais interrogé François Delarozière sur la pertinence des personnages et l’Histoire qu’il nous proposait. J’avais perçu quelques incohérences entre le Dragon et les autres représentations.
Aujourd’hui, nous avons un peu plus d’éléments quant à dimension financière et technique. Mais ils amènent plus de questions que de réponses.
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L’animation et l’entretien sera-t-il en régie ou est-il envisagé une délégation de service public tout comme Nantes ?
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En corollaire, quel sera le modèle économique de projet ?
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Quel sera l’impact sur les voiries tant sur l’investissement que sur leur utilisation ?
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Comment les chiffres de fréquentation ont été calculé ?
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L’histoire proposé aux visiteurs sera-t-elle permanente ou évoluera-t-elle ?
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Peut-on imaginer un lien et des synergies entre le « Dragon de Calais » et le projet envisagé de parc d’attraction sur la zone du Virval ?
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Est-il vraiment un projet construit pour l’attractivité du territoire ou un miroir aux alouettes ?
Toutes ces questions sont légitimes au regard de l’histoire du Calaisis.