Comme tous les français, les calaisiens sont inquiets sur l’avenir de leur emploi. Les questions économiques et sociales doivent être au cœur de la campagne de l’élection présidentielle.
La question sur le développement économique de Calais a ressurgi dans les colonnes du journal le Nord Littoral.
Dans une précédente édition du journal, le maire-adjoint de la municipalité de Calais, Patrick ALLEMAND, a défendu « sa politique » en matière économique qui pourrait se résumer d’une part par « le commerce, et vive le commerce » et d’autre part par un slogan bien connu du maire de Calais, Jacky HENIN « c’est pas nous, c’est pas nous ! »
En revanche, ce qui est nouveau, dans les propos du maire-adjoint de Jacky Hénin est l’attaque envers les socialistes et je cite « tout le monde s’accorde à dire qu’il vaut mieux traiter avec un maire communiste ou UMP car nous n’avons qu’une parole contrairement au PS et à l’UDF ». Tout ceci est purement scandaleux et insultant.
Comment un élu peut salir un « partenaire » de l’équipe municipale actuelle ? Après l’élection du frère de cet adjoint au maire (Guy) avec les voix de l’UMP à Blériot-sangatte(lire la note), après l’élection de la candidate UMP grâce aux voix communistes sur le canton Calais Nord-Ouest(lire la note), les socialistes se font insulter par un membre de la majorité municipale de Gauche.
Mes camarades socialistes, il est grand temps de réagir et je les appelle à démissionner de tous leurs mandats d’adjoint et annoncer à la population que les socialistes quittent la majorité municipale.
Il est grand temps pour les socialistes de proposer un nouveau projet politique aux Calaisiens.
Redonnons du souffle à la démocratie à Calais car depuis plus de 37 ans, ceux-ci n’ont pas eu beaucoup de choix : soit une Droite conservatrice, et nous en connaissons les ravages au niveau national, soit une vision clanique de Jacky Hénin de gestion municipale.
Je prendrais ma part à la constitution de ce projet socialiste et au rassemblement de toutes les forces vives de cette belle cité.
Je mesure la souffrance des instituts de sondage ce week-end qui peinent à saisir la volonté et les choix des Français pour ce premier tour des élections présidentielles qui est tout proche maintenant. Les thèmes sont multiples, les candidats ne rivalisent plus sur des thèmes pré-choisis par l’histoire ou l’actualité immédiate et tous les politologues ont l’air perdu. Les sondages annoncent des écarts de 3 à 9 points entre Ségolène Royal et François Bayrou, Le Pen entre 9 et 14%. Heureusement commencent à se détacher les deux favoris du second tour, ce qui semble rassurer tout le monde… Pourtant le taux des indécis reste fort et la participation au premier tour dimanche prochain devrait être la plus forte depuis longtemps. Ce qui complique leurs prédictions ! Et si la réponse était que les Français ont décidé de prendre leur destin en main ? De jeter par-dessus bord les influences des experts qui ont pris l’habitude de disséquer leurs comportements et leurs prétendues aspirations, voire, comme les partisans du non au referendum de 2005, de revendiquer une homogénéité politique qui n’a jamais existé que dans les souhaits de rétablissement d’un parti communiste moribond et d’une extrême gauche captatrice et vindicative. J’écrivais à propos de ce referendum que l’Europe avait fait les frais de la surdité présidentielle et du cynisme de la droite au pouvoir. Mais aussi d’une certaine gauche irresponsable. Pour moi les Français avaient avant toutes choses crié ce NON comme un dernier avertissement à un gouvernement et à la politique menée ces dernières années et comme un appel à la mobilisation des consciences et des cœurs pour une France plus juste, plus forte, plus libre et plus solidaire. Le traumatisme de l’arrivée de Le Pen en 2002, ce referendum inutile et mutilant la voix dela France
à l’extérieur auront marqué la vie politique de ces 5 dernières années. La revanche prise par les socialistes lors des élections régionales et cantonales de 2004 n’aura pas permis à la gauche d’asseoir son autorité morale et politique dans le pays pour être naturellement assurée de représenter l’espoir et le recours dans cette présidentielle en 2007. Dans ce domaine la responsabilité d’un certain nombre de dirigeants de gauche, dont certains socialistes est énorme. Ceux là ont fait passer leur intérêt personnel avant l’intérêt général des Français, de l’Etat et de
la République
et nous devrons nous en souvenir. Ségolène Royal se débat encore au milieu de ces chausses-trappes semées par nos amis. Et ce ne sont pas Michel Rocard ou Bernard Kouchner qui vont résoudre ces contradictions en compliquant encore un peu plus le jeu. Or je crois réellement à une très bonne surprise dimanche prochain pour Ségolène Royal qui je l’ai écrit a su trouver la voie des cœurs autant que les esprits des Français. Elle a pris le temps d’écouter puis de valider ses propositions dans le monde réel et quotidien des hommes et des femmes de notre pays. Nos concitoyens sont devenus plus méfiants, plus exigeants aussi et mieux informés. On ne leur fera plus prendre des vessies pour des lanternes ou pour des lendemains qui chantent dans le vide.
La République
est à reconstruire autour du socle des valeurs qui ont fait la force singulière de notre pays mais en y impliquant beaucoup plus les citoyens, tous les citoyens, des villes, des quartiers, des campagnes … Si Lionel Jospin en 2002 en se trompant de rythme, en choisissant délibérément de faire une campagne de 2ème tour, ouvrait la voie à la démagogie et déstructurait l’affrontement à venir et le débat au sein du parti socialiste, Ségolène Royal a compris qu’il fallait faire reposer son pacte présidentiel sur la volonté individuelle et l’expertise collective. Je ne retire pas un mot de ce que j’écrivais en 2002 : « La reconstruction de la gauche n’est pas seulement une affaire de formulation de propositions et de nouvelles alliances, elle implique d’en revenir à une pensée libre, en dehors des anciens schémas comme des nouveaux conformismes. Nous devons désormais être prêts à gouverner
la France
à nouveau pour transformer et réformer un système de société inhumain voire anti-humains… Pourtant reconnaissons humblement que nous n’avons pas réponse à tout. Que la société civile, les associations, les syndicalistes ont des choses à nous apprendre et à nous montrer de la réalité de la vie des Français. Ségolène Royal l’a compris et je pense que les Français l’ont entendue. Nous pourrons être fiers de notre future Présidente de
la République Française.
Monsieur BLET,
Enfin un socialiste courageux qui souhaite rassembler les calaisiens.
Je viens de lire votre article dans le Nord Littoral de ce jour. Il est évident qu’aujourd’hui, nous devons tourner la page de la politique locale.
misere, chomage, sont le vivier de la haine entre calaisiens. Le Parti communiste dans un premier temps, le Front National dans un second temps a bénéficié des difficultés de bon nombre de calaisiens.
Encore bravo à vous
Gilbert de Calais
" Redonnons du souffle à la démocratie à Calais car depuis plus de 37 ans, ceux-ci n’ont pas eu beaucoup de choix : soit une Droite conservatrice, et nous en connaissons les ravages au niveau national, soit une vision clanique de Jacky Hénin de gestion municipale.
Je prendrais ma part à la constitution de ce projet socialiste et au rassemblement de toutes les forces vives de cette belle cité."…
Vous avez une vision étonnante de la démocratie.
Présenter le choix des calaisiens qui, depuis 37 ans, se sont donnés une majorité de gauche, au travers les différentes consultations électorales, comme une absence de souffle de la démocratie, procède d’une instrumentalisation de ce choix particulèrement irrespectueuse pour les personnes que vous prétendez vouloir rassembler.