Pour l’organisation des Jeux de 2012, Paris n’avait pas été retenu, Londres lui étant préféré. Une véritable aubaine pour la région qui avance ses arguments dans le but
d’accueillir les délégations de sportifs.
Il prévient : « Vous allez rencontrer beaucoup de problèmes parce que vous allez être sollicités plus que de
raison ».
Mohamed Yamani, président de l’Union africaine de gymnastique, invité du jour, sourit. Ses interlocuteurs ont bu
ses paroles. Ravis.
Stéphane Bourgeois, en charge pour le département du Pas-de-Calais du projet « Mission 2012 », voit son travail avancer sur la bonne voie. Pour la ville de la Côte d’Opale, ainsi que
pour ses voisines, l’accueil des délégations sportives, la transformation de leurs villes et de leurs infrastructures sportives en tête de pont pour les Jeux de Londres, en 2012, est une question
économique majeure.
Cette situation tient d’ailleurs du paradoxe. Mais force est de constater que le Nord – Pas-de-Calais a en définitive plus d’avantages à tirer d’une tenue des Jeux à Londres plutôt qu’à Paris. Si
bon nombre de régions auraient pu entrer dans un grand bal de la séduction en vue d’accueillir les délégations françaises et étrangères dans le cas d’une désignation de Paris, aujourd’hui, seuls
les Bretons préparent et présentent eux aussi leurs arguments dans l’espoir de voir leur territoire élu « champion de l’accueil ».
Mais s’il est un constat à dresser, trois ans avant la prochaine tenue de la cérémonie aux cinq anneaux, c’est que le Nord – Pas-de-Calais a signé un début de course aussi tonitruant que
prometteur.
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