Certains se sont étonnés du score du Front National à l’occasion des Elections Européennes.
A ce propos, il faut se rappeler qu’un français sur deux ne s’est pas déplacé pour s’exprimer sur un sujet que l’on disait essentiel. Rappelons nous du slogan du Parti socialiste au moment du référendum de Maastricht : La France est notre Patrie, l’Europe est notre Avenir !
Qu’en est-il aujourd’hui ? la France a perdu la moitié de ses emplois industriels, les marchés financiers se portent bien grâce à la ponction fiscale imposée à tous les contribuables…Pour le renouvellement au poste de Président de la Commission européenne, l’Allemagne a deux candidats : Jean-Claude Junker, ancien 1er Ministre Luxembourgeois, Président de l’Eurogroupe et leader d’un pays qui est un paradis fiscal dans la zone Euro, et Martin Schultz, qui avant de s’intéresser à l’Europe n’oubliera jamais qu’il est avant tout allemand !
Face à cette impasse politique, le Président de la République doit passer à l’offensive et demander son avis au Peuple Français :
Voulons-nous d’une Europe de la croissance, de la justice sociale, des industries prospères, de l’agriculture florissante, d’artisans et de commerçants entreprenants, ou voulons nous d’une Europe soumise à Berlin et à Washington ?
La question mérite d’être posée par référendum afin de retrouver une légitimité et de donner au Président de la République les moyens de parler haut et fort, au nom de la France, à Bruxelles et dans le Monde.
C’est ce qu’en d’autres temps auraient fait De Gaulle et Mitterrand. Nous n’en attendons pas moins de François Hollande qui est le Président de la République Française et qui porte sur ses épaules le poids et l’espérance de la 5ème puissance économique mondiale.
Le fera-t-til ? Nous le saurons demain ou après demain, mais c’est à cela que l’on reconnaîtra un vrai chef d’Etat.
En ce qui nous concerne, plus que jamais nous croyons en la France éternelle dont le destin a toujours été d’éclairer le monde !
La puissance d’un Pays ne se mesure pas au nombre de ses habitants, mais à la capacité de ses dirigeants à faire bouger les lignes. Ce fut le cas avec Danton ou Robespierre et tous les héros de la Révolution Française, ce fut le cas avec Gambetta après la défaite de Sedan, ce fut le cas avec Clémenceau pendant la Grande Guerre, avec De Gaulle le libérateur et Mitterrand l’artisan du développement des pays dits « émergents ».
Ayons confiance ! Ensemble croyons en notre Destin et bâtissons notre Avenir !
Jean-marie ALEXANDRE