La politique a ceci de particulier que l’on peut mesurer le niveau de préparation de ses adversaires en analysant la pertinence de leurs critiques. Il faut bien reconnaître que, dans ce domaine, nous sommes servis. Entre l’un qui veut revendre la navette fluviale et l’autre annuler la construction du Centre de congrès et de spectacles, on se demande quelle vision de l’avenir du Calaisis ils ont en tête.
Ces dé-constructeurs passéistes ont une idée fixe : rejeter tout ce qui fait notre originalité, notre créativité et au final notre attractivité. Ce manque d’ambitions est dramatique car il freine la dynamique du territoire.
Critiquer la présence de Calais dans les salons internationaux revient à nier la nécessité de trouver des investisseurs pour booster notre développement économique. Il nous semble pourtant évident que si l’on veut attirer des investisseurs, il faut aller les chercher là où ils sont !
Les calaisiens ne sont pas des moutons, ils ont envie de progresser. Les changements intervenus depuis 2008 n’échappent à personne. Calais a changé. Elle s’est ouverte au monde. Nous avons toutes les raisons d’être fiers de notre territoire. Et s’il doit y avoir débat d’idées, c’est sur le Calais de 2020 qu’il faut travailler.
Tout ce qui a été réalisé depuis 2008 l’a été dans la concertation. Aucune décision n’a été imposée. Il s’agit d’un travail serein et réfléchi qui a fait la quasi unanimité dans les présentations publiques. Aussi nous espérions que ce socle servirait de base au débat démocratique. On a, en effet, tout intérêt à s’enrichir des points de vue des uns et des autres.
Mais quand les principales idées de nos adversaires consistent à vouloir démolir ce qui vient d’être bâti, on peut dire que l’on a atteint le niveau zéro de la politique.
Cela ne nous empêchera pas de poursuivre le travail accompli. Rome ne s’est pas faite en un jour !
Bonne année 2014 et bonne santé à toutes et à tous !