De gauche à droite: Natacha Bouchart, maire de Calais, Philippe Blet, président de Cap Calaisis, Humbert Furgoni, président de la fédération française de boxe et Philippe Vasseur, conseiller général. |
En 1983, sur l’île de Saint-Domingue, en Amérique centrale, un jeune boxeur de 18 ans devenait vice-champion du Monde
junior des poids mouches.
française de boxe Humbert Furgoni était présent cette semaine à Calais pour officialiser la venue des mondiaux juniors, du 15 au 25 avril 2010, à Calypso.
Institutions réunies autour du projet
« Nous sommes très heureux d’organiser cette compétition en France, et à Calais. C’est une première pour nous » lance le président de la FFB. Plus de cinq cents participants venant de
cent cinquante nations sont attendus dans le Calaisis pour une compétition qualificative pour les Jeux Olympiques de la jeunesse et qui servira également de tremplin vers les JO de Londres, en
2012.
« J’ai rencontré la secrétaire d’Etat aux Sports, Rama Yade qui nous a apporté son soutien » poursuit Humbert Furgoni. Puis, il a expliqué comment le choix s’est porté sur la ville de
Calais : « d’autres villes, comme Nice et Grenoble étaient intéressées mais on sait que Calais est une grande ville de boxe. Le noble art est lié ici à l’incroyable histoire de la
famille Jacob et je compte d’ailleurs sur le soutien de Thierry pour réussir ce challenge. A Calais, on ne part pas dans l’inconnu ».
L’organisation des championnats mondiaux, réservés aux moins de 19 ans, réunit plusieurs institutions. L’État d’abord, la Jeunesse et les sports, le conseil régional, le conseil général (déjà
partenaire de plusieurs événements pugilistiques locaux), le syndicat mixte de la Côte d’Opale, l’agglomération Cap Calaisis et enfin la ville de Calais. « Tous les partenaires ont la
volonté de travailler ensemble dans le cadre des JO de Londres. Comme pour les festivités du centenaire de Blériot. C’est un vrai changement », explique le président de Cap Calaisis Philippe
Blet. Le but de la manifestation est également la possibilité de voir s’installer des délégations de boxe avant les Jeux. en leur montrant, deux ans plus tôt, les possibilités du
territoire : « c’est pour nous un événement majeur, poursuit-il. Au regard de son importance, l’agglomération a d’ailleurs entériné une subvention de 30 000 euros pour sa
tenue ».