Lors de la réunion plénière de la Conférence de Territoire du Littoral , j’ai interpellé le Directeur de l’Agence Régional de Santé.
Vous trouverez ci-dessous mon intervention.
Monsieur le directeur de l’agence régional de la santé,
Cette réunion plénière me permets d’exprimer publiquement et de vive voix mes inquiétudes sur la situation du
Centre d’Action Médico Sociale Précoce de Calais. Je vous ai récemment fait parvenir un courrier à ce propos.
Cette structure qui prend en charge des enfants atteints de troubles de développement, de comportement ou de
handicap est indispensable au Calaisis. Faute d’un budget suffisant, à la mesure des besoins du territoire, l’action du C.A.M.S.P de Calais est menacée.
Pourtant, ce centre fait montre d’efficacité puisqu’il prend en charge 177 enfants alors que son agrément porte sur
60 places seulement. L’équipe dirigeante et l’association des parents font le maximum. Ils ne peuvent faire davantage et doivent pouvoir compter sur la solidarité nationale.
Ces enfants doivent être considérés dignement et un soutien à la mesure de leurs difficultés doit être mis en œuvre.
Il est nécessaire non seulement de pérenniser mais aussi de développer cette structure.
Le Calaisis est un territoire jeune avec 7,3% d’enfants de moins de 5 ans. Ses besoins en termes de soins sont donc
en corrélation avec ce profil. La ville de Calais est la plus importante du département.
Elle ne dispose que de 5 places pour 1000 enfants alors que la moyenne départementale est de 6,59. Il serait donc
légitime de penser qu’une ville de 75 000 habitants bénéficie d’un minimum de 120 places agréées, soit le double de ce qui existe aujourd’hui.
C’est pourquoi, je vous demande d’être à l’écoute des enfants, des parents, des professionnels de
santé et de réexaminer avec attention le dossier du CAMSP de Calais.