Entre une longue période de chômage et la reprise d’un travail, il faut souvent une période intermédiaire.
Une action de réinsertion qui permet de retrouver une confiance en soi et en ses capacités, de se repositionner sur le marché du travail, de retrouver le rythme de la vie professionnelle.
J’en suis à ce point convaincu que le budget insertion de la communauté d’agglomération a triplé en trois ans. Il est passé de 200 mille euros a plus de 600 milles euros cette année.
L’économie sociale et solidaire permet de mettre en œuvre cette passerelle indispensable. L’économie sociale et solidaire est le cadre idéal parce qu’elle sort du modèle économique dominant. Elle considère l’épanouissement de la personne comme plus important que sa rentabilité économique.
Une enquête de décembre 2010 montre que 74 %, des français déclarent que le fait que des produits et des services soient issus d’une entreprise sociale les incite à les acheter ou y recourir. Ils sont 81 % à faire confiance au secteur. Ce qui veut dire que les emplois issus de l’économie sociale et solidaire ne sont pas considérés négativement. Ce sont de vrais emplois aux yeux de la population. Des emplois valorisant qui apportent un vrai service.
L’économie sociale et solidaire permet également de créer des emplois non délocalisables puisque directement dépendante d’une clientèle locale. La repasserie de Lise apporte ce type de service. Elle met le savoir-faire de quelques-uns au service de tous. Elle permet aux usagers de confier des tâches ménagères chronophages à des personnes qui retrouvent ainsi une activité professionnelle. Tout le monde y trouve son compte et c’est pour cela que l’activité a de grandes chances de perdurer. C’est en tout cas le vœu que je forme.
Vous avez, avec moi, un élu convaincu de l’importance, sociale et économique de votre action.
Je souhaite bon vent à la repasserie de Lise et à son personnel.