LA
ROCHELLE — Plébiscité par les Français dans les sondages pour prendre les rênes du pays en 2012, Dominique Strauss-Kahn est le grand absent de La Rochelle mais présent dans tous les esprits, les
grandes manoeuvres pour la présidentielle ayant déjà commencé dans la famille socialiste.
Déjà au faîte du palmarès des personnalités politiques préférées des Français, le directeur général du FMI, 61 ans, écraserait Nicolas
Sarkozy, 55 ans, au second tour de la présidentielle par 59% contre 41%, selon une dernière enquête TNS-Sofres Logica pour Le Nouvel observateur.
Tenu par un absolu devoir de réserve à la tête de l’institution internationale, DSK ne peut participer à la grand-messe socialiste qui
s’ouvre vendredi dans le port charentais et où il n’a pas mis les pieds depuis 2006.
Cependant ses amis, à vingt mois de l’échéance, sont déjà en ébullition pour préparer sa candidature et la question « ira-ira pas? » est
sur toutes les lèvres. D’autant que Martine Aubry a fait savoir -dans le livre « Petits meurtres entre camarades » publié jeudi- qu’elle livrerait sa décision « avant le début de l’année 2011 »,
remettant la présidentielle au coeur de La Rochelle.
« Le fond de l’air de La Rochelle sera strauss-kahnien », plaisante un proche.
A la veille de l’université d’été, une quinzaine de parlementaires socialistes, avec à leur tête deux ténors strauss-kahniens, le
député Pierre Moscovici et le président de la région Bourgogne François Patriat, ont défendu dans une tribune une vision social-démocrate. « Vérité et réformisme : voilà les deux principes que
nous devons respecter » pour 2012, affirment-ils dans un appel implicite à DSK.
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Le nouveau président et son 1er ministre.