Les résultats du MSDC aux élections cantonales 2011, qui viennent de se terminer, ne sont pas à la hauteur de nos attentes, certes. Mais
au delà des appréciations et des commentaires de chacun, les résultats, même modestes, sont un encouragement à poursuivre l’action engagée. Loin de nous démotiver, ces
élections nous engagent à redoubler de courage et d’ardeur.
Le MSDC avec ses cent vingt militants est un jeune mouvement politique. Il doit
s’implanter durablement sur Calais et le Calaisis. Pour cela, il faut du temps, une action militante permanente, une lisibilité politique.
Qu’est-ce que la Social-démocratie ?
Nous voulons réunir, dans un espace centré à Gauche, ouvert et démocratique, les forces
vives, les volontés diverses, les personnes de bon sens afin de coopérer pour atteindre des objectifs concrets, et mettre en œuvre des solutions réfléchies pour le Calaisis.
Notre message a encore à se faire entendre.
A Calais, comme partout ailleurs, l’implantation, l’étiquette politique et la
reconnaissance des candidats sont importants.
Les politiques mises en place depuis 2008 ne sont pas encore suffisamment visibles
concrètement par la population. La reconnaissance politique viendra des résultats obtenus et de la perception que les habitants en auront. C’est ainsi et c’est logique.
Philippe Vasseur a raison sur un point : des électeurs du Parti Socialiste se sont reportés sur les candidats de la gauche libre et indépendante. Ce
sont déjà plusieurs centaines de personnes qui ont perçues le message et forment un socle pour les échéances futures.
Le processus est lancé. Il n’en est qu’à ses débuts. Il prendra de l’ampleur au fur et à
mesure. Il y a de nombreuses personnes fidèles à l’héritage politique et aux valeurs socialistes, qui ne se reconnaissent pas dans l’attitude du PS calaisien.
D’autre part, hormis le PC, qui se maintient du fait d’un électorat traditionnellement
discipliné, les vieux partis ont obtenu de piètres résultats. Devons-nous y trouver des motifs de satisfaction ? Absolument pas si le corollaire est une forte poussée du FN. Par contre, je
peux en tirer un enseignement : l’époque change et il faut aujourd’hui qu’émerge une nouvelle génération de responsables politiques.
Pour ma part, fort de la confiance des adhérents du MSDC, des électeurs et des acteurs
de terrain, je vais continuer à me battre pour l’intérêt des calaisiens et du Calaisis.
Ce sera la meilleure réponse au raz-de-marée abstentionniste et aux inquiétudes
exprimées au travers du vote FN. Les électeurs du Front National, pour la plupart, n’ont pas fait un choix idéologique mais ont exprimé leur souffrance et leur impatience de
voir la situation économique et sociale s’améliorer. Un travail et un cadre de vie décents, voilà la seule véritable réponse que la république doit leur fournir.
Que l’on ne s’y trompe pas, la route est encore longue. Or aujourd’hui, avec 5839 voix,
le FN est déjà la première formation politique locale.
Nous devons inverser la tendance créée par plus de 30 années d’inertie politique et
économique de ce territoire.
Nous avons à continuer à faire du développement économique la première de toutes nos
priorités. C’est un travail de tous les instants à la présidence de la communauté d’agglomération.
Nous avons à respecter nos engagements municipaux et notamment à ré-humaniser les
quartiers d’habitat collectif à caractère social qui représentent 30% de la ville. La mise en place de cinquante concierges supplémentaires serait déjà un excellent moyen d’améliorer la qualité
de vie des habitants et leur tranquillité.
Il reste à mener de nombreuses améliorations et réalisations qui montreront, peu à peu,
aux habitants de Calais la portée de notre engagement.
Nous ne baissons pas les bras et irons jusqu’au bout de notre engagement.
Il faudra compter sur le MSDC lors des prochaines échéances électorales.