Le Président de la République a fait de nouvelles annonces en matière de vaccination. Il a également «profité» d’évoquer les sujets économiques et sociaux, clivants. Cette attitude relève d’un mélange des genres surprenant au regard de la situation du pays.
Tout d’abord, #Macron a annoncé la vaccination obligatoire qui ne dit pas son nom. En réalité, c’est une vaccination “Canada Dry”. Ça a le goût de la liberté, ça l’odeur de la liberté mais, in fine, c’est une obligation. C’est la stratégie de l’entonnoir !!! Cette méthode relève de la malhonnêteté politique, voire de la manipulation.
De plus, sur le plan pratique, tout cela sera ingérable, tant les lieux fermés (entreprises, restaurants, hôtels, commerces, salle de concerts…) que dans l’espace public. En corollaire, la question du contrôle est posée. Qui sera autorisé à vérifier si je suis vacciné ou non ? Le salarié d’un commerce sera-t-il dépositaire de l’autorité publique ?
Alors, quand on a la prétention de « gérer » un pays, il y a la nécessité d’être clair, et ce n’est pas le cas aujourd’hui, tout comme hier sur la gestion des masques ou les tests. Ce gouvernement, présidé par Macron, n’a pas démontré sa capacité à anticiper les événements. C’est plutôt la stratégie du coup de retard, voire deux de retard.
Alors, la question à poser est « Quid de la vaccination obligatoire ? Au lendemain des déclarations d’Emmanuel #Macron, j’ai déposé deux « posts », sur les réseaux sociaux, sur l’Histoire de la vaccination de France, en particulier, sur les progrès de la médecine grâce à Louis Pasteur.
Les quelques commentaires postés posent la question de notre rapport entre « Liberté collective » et « Liberté individuelle ». A l’heure des réseaux sociaux, où chacun est capable de s’exprimer individuellement, cela implique de déterminer ce qui fait « société » et ce qui permet « du commun ». C’est le vrai enjeu, au-delà du comportement insupportable d’Emmanuel #Macron et de son gouvernement, tant sur le plan politique, économique ou social, en raison de la fracture qu’il a généré.
Dans cet esprit, pour des raisons de clarté, la vaccination doit être obligatoire et je terminerai cette note par un proverbe de Jean de Lafontaine : « Si tu veux qu’on t’épargne, épargne aussi les autres ».
Philippe BLET,
Les Radicaux de Gauche du Calaisis