A la veille du référendum anglais sur la question du maintien ou non du Royaume Uni au sein de l’Union Européenne, Christophe Madrolle, Vice-président du Front Démocrate Écologiste et Social et Secrétaire Général de l’UDE, s’est rendu à Calais pour exprimer son inquiétude quant à une sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne : inquiétude pour l’Europe, inquiétude pour la France mais également inquiétude pour le Calaisis. S’il y avait Bréxit, le Royaume Uni serait considéré comme un pays n’ayant plus aucun accord commercial tout comme le zimbabwé ou un pays sud-américain. Au regard de notre Histoire commune, les anglais se doivent d’être un partenaire à part entière au sein de l’europe, malgré les vicissitudes de cette même histoire.
Auparavant, avec Christophe Madrolle, Philippe Martinod et Pierre Yana, nous avons rencontré Yann Capet, 1er secrétaire de la fédération du Parti Socialiste du Pas-de-Calais et Député de la 7ème circonscription (Calaisis).
Cela était l’occasion d’évoquer ensemble les dossiers du Calaisis et en particulier le soutien important du gouvernement de Gauche et du Président de la République au territoire mais également le lancement de la Belle Alliance Populaire, des primaires à Gauche en janvier 2017 et des futures négociations en vue des élections législatives.
Je vous invite à lire ci-dessous l’article de presse concernant le Brexit publié sur le Nord Littoral ce jour
L’Union des démocrates et écologistes (UDE) de Philippe Blet était à Calais lundi en présence du secrétaire général du parti, pour faire le point sur le Brexit notamment.
L’UDE en a profité pour mettre en garde l’Angleterre contre une sortie de l’Europe et ses conséquences pour Calais. « Calais est le plus grand port de passagers d’Europe. Imaginez un peu si les Anglais quittaient l’Union Européenne, les conséquences qu’il y aurait ici ! Forcément les droits de douane seraient complètement différents et à repenser. » , analyse Philippe Blet.
Pour Christophe Madrolle, « il vaut toujours mieux rester autour de la table que de sortir des discussions », notamment sur le sujet des migrants.
Mais pour Philippe Blet, évoquer la renégociation des accords du Touquet, est une fausse question. «La sortie de l’Angleterre ne changera rien à cette question. » Le secrétaire général du parti s’interroge lui-même : « Pourquoi cela changera-t-il quelque chose ? Il s’agit d’un accord signé en dehors de l’Europe. » « La réponse doit être locale et internationale et doit aussi impliquer les Anglais »conclut Philippe Blet.