Pierre Perret a été touché par les événements du début et de cette fin d’année.
Il a tenu à coucher sur le papier quelques lignes inspirées par le non-respect d’une vieille dame qui s’appelle La France : elle a soudain perdu, sans méfiance aucune, ses enfants, exécutés par des êtres immondes.
« Ma France à moi
C’est celle de 1789, une France qui se lève, celle qui conteste, qui refuse , la France qui proteste qui veut savoir, c’est la France joyeuse, curieuse et érudite, la France de Molière qui tant se battit contre l’hypocrisie, celle de La Fontaine celle de Stendhal, de Balzac, celle de Jaurès, celle de Victor Hugo et de Jules Vallès, la France de l’invention, des chercheurs, celle de Pasteur, celle de Denis Papin et de Pierre et Marie Curie, la France des lettres, celle de Chateaubriand, de Montaigne, la France de la Poésie, celle de Musset, d’Eluard, de Baudelaire, de Verlaine et celle d’ Aimé Césaire, la France qui combat tous les totalitarismes, tous les racismes, tous les intégrismes, l’obscurantisme et tout manichéisme, la France qui aime les mots, les mots doux, les mots d’amour, et aussi la liberté de dire des gros mots la France qui n’en finira jamais de détester le mot «soumission» et de choyer le mot révolte. Lire la suite —>>>