La présidente de la Communauté d’Agglomération, Natacha Bouchart, s’est livrée lors du conseil communautaire de jeudi soir à un numéro de tartufferie dont elle a le secret. Elle pouvait compter dans sa tirade anti-Blet sur les sourires et soupirs entendus de la bande de précieuses ridicules qui l’ont portée au pouvoir. Que la pièce commence !
1 / DGS, DRH, Directeur des finances ou présidente ?
Depuis sa prise de fonction, la Sénatrice Maire de Calais ne fait que crier au loup sur les finances tout en oubliant de rappeler qu’elle fait partie des chefs de meute depuis 2008 ! Depuis des mois, la présidente déclare découvrir que l’état des finances est catastrophique. Natacha Bouchart est visiblement frappée d’amnésie ? De 2008 jusqu’à son putsch, elle a toujours voté les budgets. Budgets à la préparation desquels elle a toujours été associée. J’invite sur ce point nos concitoyens à venir consulter les délibérations de Cap Calaisis disponibles à l’hôtel communautaire.
Tartuffe jusqu’au bout, la présidente ne s’interroge pas sur les manquements de Michel Hamy, vice président aux Finances qui n’a rien vu, enfin si, enfin non ça dépend le sens du vent …
Elle qui en tant que DGS, DRH, Directrice des finances distribue les bons points de compétence s’accommode du savoir-faire d’un vice-président n’étant visiblement pas à la hauteur de la tâche ? Aussi amnésique que sa patronne, Michel Hamy ne se souvient pas qu’en janvier 2015 je lui ai adressé un courrier pour lui demander des comptes face aux factures impayées ? Il ne se souvient pas qu’il n’a jamais tiré la sonnette d’alarme sur les problèmes au sein du service des Finances ? A quoi sert un vice-président qui n’informe pas son président ?
Ce qu’omet également de rappeler Natacha Bouchart c’est que si la situation financière de Cap Calaisis est tendue c’est parce qu’elle a toujours refusé de transférer des compétences qui auraient pu amener des rentrées d’argent : traitement des ordures ménagères, taxe de séjour, etc. Des mesures de bon sens préconisées par la Chambre régionale des comptes dans son rapport de 2008 …
2/ Vision stratégique … au doigt mouillé !
Je me gausse quand j’entends parler Madame Bouchart de recrutement de complaisance ou de calcul de masse salariale au doigt mouillé. Mais que dire des recrutements qu’elle opère à l’heure où elle supprime 16 emplois ? Son cabinet à Cap Calaisis compte trois personnes dont un conseiller technique recruté sans aucune délibération. A cela s’ajoute un pseudo conseiller au développement économique, dont le recrutement a été imposé, et qui n’est jamais présent ! Ce n’est plus une garde rapprochée, c’est le mur de l’Atlantique …
Natacha Tartuffe recrute des cadres très bien rémunérés mais ne trouve pas les moyens de débloquer 60 000 euros pour sauver le poste du conseiller pédagogique de l’école d’art ? La vérité est simple et abjecte. La nouvelle présidente, depuis sa prise de fonction, élimine tous ceux qu’elle considère, bien souvent à tort et c’est le cas ici, comme proche de Philippe Blet.
Qui plus est, elle prend un malin plaisir à détricoter tous les projets de proximité.
Pourquoi ? Parce que Natacha Bouchart ce n’est pas la voie de la sagesse mais la voie de la rancœur. Cette volonté de détruire, d’écraser pour conserver le pouvoir c’est aussi une façon pour elle de masquer le fait qu’elle n’a aucune vision stratégique pour le territoire.
Son entêtement à dépenser des millions d’euros pour mener des études de faisabilité pour construire un parc d’attraction est d’ailleurs un signe d’irresponsabilité politique. Cette irresponsabilité à contribué à plomber les finances de la communauté d’agglomération. Les précieuses ridicules se taisent car elles savent qu’avec la Tartuffe du Calaisis, c’est toujours le même sonnet : « ce n’est pas moi, c’est les autres ! »
3/ Sommeil programmé jusqu’en 2017 ?
Le triste bal des précieuses ridicules qui s’est déroulé hier soir n’est guère réjouissant pour notre territoire. Sans vision stratégique, sans projets structurants, le Calaisis ne pourra se sortir du marasme. La gouvernance de Cap Calaisis étant aux mains de professionnels de la politique ne pensant qu’à cumuler les mandats, les choses ne risquent pas de s’arranger d’ici 2017 avec les régionales, la présidentielle, les législatives … Madame Bouchart devrait méditer cette citation de Lao Tseu : « Savoir se contenter de ce que l’on a, c’est être riche. » Cela lui donnerait peut-être envie de construire et non de détruire.