Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
J’ai tout d’abord une pensée aujourd’hui à deux êtres qui me sont chers et qui ont disparu.
La première pour ma mère décédée il y a quelques années le jour de la fête des amoureux et la seconde envers un grand monsieur à Calais, à
savoir, M.André CAPET. Il a été mon père en politique. Il m’a beaucoup appris et je lui en suis reconnaissant.
J’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreux calaisiens depuis quelques semaines : des calaisiens avec de l’énergie, avec des idées pour notre
ville mais éteints car ils n’étaient pas entendu.
J’ai rencontré également des calaisiens qui souffraient. Et si je peux résumer notre ville avant le 16 mars, c’est une rencontre avec un homme
dans le quartier du beau marais, au 12ème étage de sa tour et qui me disait avec beaucoup d’émotion et j’en ai encore le coeur serré « Mais Monsieur BLET, ici, on nous a
oublié. »
Alors, le défi pour tout socialiste que je suis, ce n’est pas seulement la révolte contre l’injustice, avec des
« Y’A qu’a » ou des « il faudrait que », c’est de trouver les moyens de rendre notre ville plus juste et proposer un devenir à nos concitoyens.
Agir dans sa ville, c’est d’abord écouter et être au service des calaisiens. Etre un responsable politique, c’est faire avec les calaisiens et
non contre eux. C’est notre volonté, C’est ma volonté.
Dès le 16 mars au soir, j’ai pris conscience que le travail va être rude, difficile. C’est une grande responsabilité.
Mais je crois à la volonté politique et en notre capacité avec les calaisiens à remettre cette ville à l’endroit et surtout l’ouvrir au monde, l’ouvrir
aux autres, les calaisiens avec les calaisiens et non les uns contre les autres. C’est véritablement un changement de méthode.
Développement économique et création d’emploi, démocratie locale et le retour à l’égalité républicaine et enfin l’Europe.
Je m’attarderai sur la dimension européenne de Calais et du Calaisis.
Depuis plus de vingt, que de rendez-vous manqués !!!!!! Malgré sa position géographique remarquable, malgré ses infrastructures, malgré les
plus de 20 millions de passagers par an et près de 60 millions de tonnes de frêt par an qui passent à notre porte, notre ville ne profite absolument pas de tout ce potentiel au regard du taux de
chômage.
Notre ville regarde les trains passer sans que nos concitoyens puissent bénéficier d’un emploi et donc l’espoir de pouvoir vivre
dignement.
L’enjeu, dans la décennie future, est d’inscrire Calais et le Calaisis dans une logique d’intégration afin que nous puissions redonner de l’espoir aux
Calaisiens et les habitants du Calaisis.
Là est l’enjeu, de notre capacité à impulser une politique volontariste intégrant la dimension régionale de notre ville mais surtout démontrer
au niveau européen que Calais est l’un des poumons de l’Europe.
Nous pouvons concevoir idéologiquement être pour ou contre l’Union Européenne (U.E), et cela est légitime. En revanche, à Calais, il est
impossible d’imaginer Calais sans l’europe d’un point de vue pragmatique.
L’intelligence et le courage politique est au coeur de notre projet. L’Europe sera un des moyens.
Le courage politique est au coeur de notre démarche.
Le 16 mars, les Calaisiens l’ont compris. Ils nous ont rejoints à plus de 54%.
Les Calaisiens ont envoyé un message clair au reste du monde. Nous allons écrire ensemble une nouvelle page de l’histoire de notre
ville.
C’est notre volonté, C’est ma volonté
Fier d’être Calaisien
Monsieur BLET,
Toutes mes félicitations pour votre élection en tant que 1er Maire-Adjoint de Calais. Je vous invite à lire l’interview de Charles François dans le Nord Littoral vous concernant où il dit que vous êtes éliminé. J’ai beaucoup ri car pour quelqu’un d’éliminé, vous vous portez très bien. De nombreux électeurs socialistes vous ont rejoins. Vous devez prendre la tête des socialistes à Calais.
Bien à vous,
Jacques
quoi que tu puisses prétendre, tu t’es fait seconder et élire par l’extrême droite. Ils ont agi exactement comme vous. Ils ont présenté leur programme en le variant en fonction des gens qui ouvraient la porte. (témoignages de personnes qui ne sont pas membres du pc, ni du PS. de simples salariés)
la sclérose? jamais je n’ai vu autant de réalisations en peu de temps sur calais. et certainement, allez vous dire que vous êtes à l’initiative de dossiers pour lesquels vous n’avez rien fichu.
de plus, arrête avec la souffrance des gens! C’est indécent quand on sait que Bouchart est membre de l’UMP qui montre clairement sa servitude envers le patronat.
C’est bien une réaction des fascistes qui sont à la tête de notre pays: faire croire que ce sont les salariés eux-mêmes et leurs représentants qui licencient, qui délocalisent, revient à la même façon de désigner les étrangers.
Quand bien même le fait que Calais étant gérée par la gauche, les patrons auraient hésité à y venir s’implanter, est-ce que le pouvoir politique n’appartient pas aux gens qui votent?
Et battre le PC-PS, en ramassant des voix d’abrutis racistes (et tu comprendras aisément que je sois au courant de leur niveau et de leur violence) et en cumulant avec des voix de droite et de traîtres à leur propre parti, ça ne fait pas beaucoup d’électeurs en fin de compte pour vous.
Si tu avais du courage politique, tu aurais mené ta propre campagne, une deuxième liste PS, puisque vous étiez si nombreux dans ton électorat à ne plus vouloir des adjoints socialistes de la mairie. Tu aurais obligé le PC à te contacter entre les deux tours où tu aurais enfin pu faire le chantage habituel. Tu aurais libre et tu ne te serais pas sali les mains avec du FN bien de chez nous, dont une partie de l’électorat est allée castagné des réfugiés politiques dans leur squat en décembre.
Beurk, je préfère encore perdre des élections qu d’avoir des fachos comme soutiens. Il paraîtrait que Grenat transpire justement d’idées assez nauséabondes en ce qui concerne les réfugiés. Mon Dieu, les pauvres réfugiés, ton DSK ne va pas être content de la situation.
Rien a changé et on pourrait dire que c’est pire qu’avant. la manif des réfugiés est là pour le prouver. Là aussi, je me demande comment tu vas réagir quand nous serons aux portes de la mairie. Tu nous enverras la meute de CRS, les copains de Bouchart? Ou alors les indics des flics que l’on rencontre dans le sillage de cette femme.
Sarkozy n’était déjà pas notre président. Bouchart n’est pas notre maire.