L’annonce de l’autorité britannique de la concurrence, laissant présager une interdiction pour la compagnie française My Ferry Link de desservir Douvres, est un véritable scandale. Alors que nous allons bientôt commémorer le bicentenaire de la reprise des relations maritimes entre la France et la Grande-Bretagne, la fête est gâchée par la menace qui pèse sur les 650 emplois français et anglais de la SCOP la plus célèbre d’Europe.
L’accusation de position dominante du propriétaire des navires est une aberration. Les salariés de la Scop qui exploite ces ferries sont comme pris en otages dans ce bras de fer international.
A quelques jours des élections européennes, cette annonce a un goût acide. L’Europe des échanges, que l’on accuse souvent d’être trop libérale, est tenue en échec par une décision aux relents nationalistes et protectionnistes.
J’apporte tout mon soutien aux salariés et dirigeants de My Ferry Link et j’appelle tous les élus à afficher leur soutien.