Le mercredi 13 mai dernier, j’ai reçu les représentants locaux du groupe « No Border » . A cette occasion,
j’ai exprimé mon étonnement sur le choix de Calais pour l’organisation, entre le 23 et 29 juin 2009, d’un rassemblement de 1000 à 2000 personnes.
S’il est vrai que le sujet porte sur l’immigration, il n’en reste pas moins évident que les habitants du Calaisis
ainsi que les migrants ne font que subir et que la protestation, si elle doit avoir lieu, doit s’exprimer à une autre échelle. En effet, ce n’est pas au niveau local que la politique de
l’immigration et la gestion des flux migratoires se décident.
Ainsi, l’expression doit se porter tant au niveau national qu’européen. Le Calaisis ne fait qu’en gérer les
conséquences. Il n’est pas maître des décisions prises en hauts lieux même si, in fine, elles l’impactent directement.
C’est à partir de ce principe que j’ai demandé aux organisateurs de revoir leur position et le lieu du rassemblement.
Il s’agit de ne pas se tromper d’interlocuteur.