Président de Cap Calaisis, Philippe Blet a fait le tour des dossiers économiques, hier, à l’occasion de sa
rentrée politique, en plaidant pour le développement de l’innovation.
Philippe Blet en est convaincu : « une entreprise qui ronronne, une entreprise qui reste dans les starting-blocks,
c’est une entreprise qui se meurt et c’est une entreprise condamnée ».
Aussi est-il essentiel à ses yeux de consacrer de l’énergie, et surtout des fonds, pour favoriser l’innovation des
entreprises, afin de conquérir de nouveaux marchés.
Dans le budget de Cap Calaisis, l’idée est ainsi née d’ajouter une ligne financière et d’ouvrir une enveloppe budgétaire
de 100 000 E par an, destinés au développement de l’innovation.
Sous quelle forme ? Pour qui ? Selon quelles modalités ? Les réponses restent à préciser, mais « le principe est
acquis. Il s’agit d’un enjeu essentiel » explique Philippe Blet.
De même, le principe d’aides aux particuliers pour favoriser le développement des énergies renouvelables est aujourd’hui
évoqué, même si les contours précis de ce projet restent à définir.
Dans l’immédiat, le président de Cap Calaisis estime que tout doit être mis en oeuvre pour préserver le tissu économique,
en se déclarant d’abord surpris « du manque d’intérêt pour SeaFrance aux territoires. SeaFrance est un acteur majeur », mais Philippe Blet constate un « manque
d’investissement » de la société dont « le siège est à Paris ».
Le président de Cap Calaisis déplore ainsi à titre d’exemple qu’il ait fallu « aller chercher la compagnie »
pour qu’elle s’associe aux festivités de Blériot. « Je suis surpris, et c’est l’ancien éducateur qui parle, par l’attitude autistique de SeaFrance ».
S’agissant des négociations actuellement menées, Philippe Blet « souscrit à l’idée de la CFDT de nommer un
médiateur », afin de sortir de la crise.
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