Lorsque l’on parle de banalisation de la violence, on ne se rend plus compte de l’impact que peuvent avoir l’utilisation de certains mots ou de certains gestes.
Respect et tolérance sont les deux mots qui doivent être la base de la lutte contre cette violence.
La pire des violences est celle cachée, silencieuse, insidieuse. Celle qui fait tellement mal, mais que l’on ne voit presque pas. Et pourtant, elle est la plus terrible car elle détruit l’être humain à petit feu.
Le projet « Banalisation des violences » a vu le jour en Septembre 2011 et a été mené durant l’année scolaire avec deux classes de CM2 des écoles Georges Andrique (Beau-Marais) et Porte de Paris (Fort Nieulay).
Face à la qualité du travail de ces enfants, c’est tout naturellement que Cap Calaisis, en partenariat avec les Inspections de l’Education Nationale Calais 1 et 2, avec le soutien financier de l’Etat dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale, a décidé de reconduire cette action sur l’année scolaire 2012 – 2013.
Cette année, quatre classes ont participé à ce projet pour un total de 114 élèves issus de classes de CM2 des écoles Corot/Curie, Georges Andrique, Porte de Paris et Sévigné/Vauxhall. Ils se sont investis pour devenir les ambassadeurs de la lutte contre la banalisation de la violence.
Notre république nous a appris trois mots : Liberté, Egalité et Fraternité. Et comme je l’ai rappelé lors de mes visites dans les écoles du Calaisis, si les deux premiers mots sont connus et reconnus, le troisième, la Fraternité, ne doit pas nous faire oublier que nous devons vis-à-vis de l’autre, être présents lorsqu’il est en situation de soumission à la violence.
Ne Banalisons pas la violence. C’est notre rôle à nous, parents, enseignants, éducateurs, d’être à la base d’une éducation qui exclura toutes les formes de violence, qu’elle soit verbale ou physique.