A chaque fois qu’un nouvel équipement ou un nouvel aménagement de l’espace public est programmé, il attire deux sortes de réactions. Les premières expriment le contentement des habitants et des utilisateurs. Il est toujours agréable de constater qu’une école, une salle de sport, une crèche ou tout autre équipement public soit apprécié de la population.
D’autant que la concertation préalable avec les habitants et les utilisateurs a été instaurée comme une priorité depuis 2008 et que l’on s’attache à réaliser des investissements qui répondent au mieux à l’attente des Calaisiens. Malheureusement, il y a toujours ceux qui critiquent systématiquement ce qui est fait sans pour autant proposer d’alternative positive. Le reproche le plus fréquent est le coût de ce qui est réalisé.
C’est pourtant le destin d’une ville de toujours améliorer les services à la population et de rénover ou construire des équipements. Cela répond à l’objectif de croissance, d’ouverture et à la création de richesses partagées. Ne parler que d’économies, c’est oublier l’importance primordiale que représentent les dépenses publiques dans la bonne marche d’un pays.
Les travaux et investissements réalisés par les collectivités représentent 80% des dépenses publiques en France. Ces investissements sont autant d’activité économique et d’emplois qui se créent ou se maintiennent au bénéfice de tous. Et, au-delà de ces améliorations de la vie quotidienne, c’est l’attractivité de la ville qui progresse.
Une ville attractive, offrant de nombreux loisirs et services à la population, est un facteur de progrès, de vie. C’est un atout pour l’implantation d’entreprises qui peuvent « offrir » à leurs salariés un environnement agréable et donc de bonnes conditions de vie. C’est indiscutable.
Cette vision positive du territoire devrait être partagée par tous ceux qui ont l’ambition un jour de « faire quelque chose » pour leur ville. Les grincheux n’ont pas leur place en politique.