Dans le cadre du programme des
Nations Unies pour l’Environnement « Plantons pour la planète », la société SAEE nous a proposé une opération de plantation d’arbres en lien avec les écoles primaires.
Deux sites apparaissaient adaptés pour accueillir une telle action : le Colombier
Virval et le Parc d’activités du Virval. Le site du Colombier Virval a été très vite écarté en raison de l’opération de requalification globale en prévision à cette époque. Par contre le parc
d’activités du Virval présentait un site adéquat : un espace accessible à pied et pouvant permettre de s’inscrire dans la démarche pédagogique.
Sur cette base, Gilles NOYON, paysagiste, a proposé un projet d’aménagement composé d’un
verger et d’une marre pédagogique. Une partie de ces plantations ont été réalisées par des classes de CM2 du Calaisis.
Au final, cinq écoles se sont
mobilisées pour 7 classes en tout. Sur Calais, il s’agit des écoles La Fontaine, Michelet et Beau Marais. Pour la ville de Coulogne il s’agit de l’école du Centre. Et pour Marck en
Calaisis, il s’agit de l’école des Hautes Communes.
Le projet a débuté par une intervention dans les écoles concernées. Il fallait expliquer
aux enfants le programme des nations unies, présenter le site et proposer l’aménagement d’un espace pédagogique. Ces interventions ont eu lieu en novembre dernier. S’agissant de la partie
plantation d’arbres et d’arbustes, elle a eu lieu les 24 et 25 mars derniers.
Aujourd’hui, nous inaugurons cet
espace. Le verger est composé de 12 arbres fruitiers et il s’inscrit dans l’esprit des jardins bocagers du quartier du Beau Marais. La mare, quant à elle, constitue un petit habitat pour la faune
et la flore des zones humides. La berge est en partie bordée de Saules têtards et de végétations hygrophiles. Mon dictionnaire m’explique qu’il s’agit de végétations qui aiment, qui recherchent
l’humidité.
Cette inauguration ne doit pas être une fin en soi. Au contraire, maintenant qu’il
existe, il faut qu’il vive. Il faut que les enfants y reviennent régulièrement afin d’entretenir l’espace, de poursuivre le travail entrepris. Il faut que les habitants du quartier s’approprient
ce lieu. Il faut que les résidents de l’EPHAD puissent, aussi en profiter. Cet espace est une opération de protection de l’environnement. C’est aussi le cadre d’une démarche pédagogique pour de
jeunes élèves. Il doit maintenant devenir un lieu de vie ouvert à tous.
Pour finir mon propos, il faut quand même expliquer pourquoi il porte ce nom de
« Mare aux enfants ».
Nous avons souhaité que ce soit les
enfants eux même qui lui trouvent un nom. Pour cela nous avons fait appel à leur imagination. Un jury s’est réuni et je remercie encore madame Debove, résidente de l’EPHAD et madame Fontaine
l’animatrice d’y avoir participé. Parmi les onze propositions, c’est la « Mare aux enfants » qui a remporté le plus de suffrages. Ce projet a été conçu pour les enfants. Il a été
réalisé en partie par eux. Ce nom l’indique bien.
La « Mare aux enfants » est un beau projet. Le résultat est en tout point
remarquable. Je félicite chacun pour sa participation et surtout les enfants à qui nous offrirons tout à l’heure un petit cadeau souvenir.
Bonjour,
le citoyen calaisien que je suis ne peut que se féliciter de cette très bonne initiative !