C’est pour moi un vrai plaisir que d’être là parmi vous. Cela veut dire que là où il ya une volonté, il y a un chemin. Avec une volonté commune nous pouvons trouver une
solution à une question qui se pose depuis plus de 20 ans. Depuis que le Platier d’Oye est devenu une réserve naturelle, le 9 juillet 1987.
Depuis cette date, la
préservation de la faune et de la flore ainsi qu’une longue tradition de chasse ont du cohabiter autant que possible.
Le déménagement des huttes est aujourd’hui une réalité et chacun doit s’en féliciter.
Sur les 670 000 euros de budget nécessaires chaque participant a mis en fonction de ses possibilités, chacun a fait
un effort et c’est ainsi que naissent les solutions.
Lorsque l’association est venue me voir pour obtenir les 10 000 euros qui faisaient défauts, j’ai tout de suite
était sensible par la dimension éducative qu’elle voulait donner au projet.
Une démarche de protection et de sensibilisation à l’environnement et notamment à destination des plus
jeunes.
C’est cet aspect qui m’a définitivement convaincu. Ce projet n’était pas qu’un simple projet de chasseurs pour des
chasseurs s’isolants du reste du monde.
Non, j’ai senti des personnes sensibles à la nécessité de préservation de l’environnement, des personnes conscientes de
leur rôle éducatif, des chasseurs soucieux d’expliquer et de faire sinon partager au moins comprendre leur passion.
Je n’ignore pas que cette solution a demandé beaucoup d’efforts au député Gilles Coquempot, durant de longues années.
Mais c’est bien l’ouverture d’esprit de chacun qui a permis cet heureux dénouement.